Histoire (très lacunaire !)

Tout un pan du Mont Granier s’est effondré en 1248 bouleversant tout sur un rayon de plusieurs kms (la ville de St André fut rayée de la carte).
Plusieurs lacs et étangs se formèrent dans les creux.
Ce paysage apocalyptique resta probablement inchangé pendant plusieurs siècles, puis les autorités décidèrent d’attribuer les terrains aux personnes qui s’engageraient à les restaurer : tâche immense car il fallait casser et déplacer d’énormes rochers, tenter de niveler ces creux, bosses et monticules.
Les petits paysans des montagnes environnantes se portèrent candidats à cette réhabilitation car ils manquaient de terres (à cette époque huit personnes sur dix vivaient de l’agriculture), et que peut-on faire pousser sur du caillou à part de la vigne !
Le vin produit avait surtout un usage familial (c’était un aliment apporteur de calories)
Lorsqu’on se promène dans ce secteur, on peut encore voir de nombreux rochers et de petites parcelles de vigne implantées tout autour.
Avec ses nombreux petits lacs dont le plus connu est le lac St André et son paysage très varié, l’endroit est apprécié des promeneurs et des cyclistes (la boucle de St André est la plus fréquentée de Savoie).

Avec le développement des sports d’hiver, le vignoble Savoyard prit de l’ampleur et de nombreuses exploitations se spécialisèrent en viticulture.
La famille Brun a conservé le système mixte : à savoir un élevage de vaches laitières en moyenne montagne (Curienne) et de la vigne dans les éboulis du Granier.